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Cushman & Wakefield et MyTraffic publient le match des artères européennes


Cushman & Wakefield, leader mondial de l’immobilier commercial et Mytraffic, leader européen de l’analyse de flux, publient leur deuxième édition du Match des artères européennes. L’Avenue des Champs-Élysées rebondit le mieux depuis la crise, par comparaison avec toutes les grandes artères emblématiques de 7 capitales européennes (Oxford Street à Londres, Gran Via à Madrid…)

Après deux ans de pandémie, l’essor du télétravail et la croissance du ecommerce, l’évolution des rues qui concentrent le plus de visiteurs et attirent les loyers des plus élevés est particulièrement scrutée par le marché, car révélatrice des transformations à venir.
Le match des artères européennes compare la dynamique des rues ‘prime’ de 7 capitales européennes (Londres, Berlin, Madrid, Rome, Bruxelles, Amsterdam, Paris) en se basant sur un critère unique : l’augmentation de la fréquentation piétonne au cours des 12 derniers mois.

Les experts de Cushman & Wakefield dans chaque pays décryptent la réaction des acteurs du marché de l’immobilier commercial locatif : évolution des prix, comportement des enseignes et des propriétaires.

Parmi les principaux enseignements de l’étude :

1. Les Champs-Élysées, première artère européenne à retrouver des niveaux pré-Covid

La plus belle avenue du monde retrouve des couleurs après plusieurs années de morosité. Entre mai 2021 et Juin 2022 la fréquentation mensuelle moyenne devant une boutique a plus que doublé : chaque mois, 880 000 piétons passent devant une boutique de la rue. Entre mai 2020 et Juin 2021, ce chiffre était de 435 000. Les deux premiers mois de 2022 ont même un niveau de fréquentation plus élevé que ceux de 2020 avant le Covid. A noter que la crise des gilets jaunes pesait encore sur la fréquentation de l’avenue en 2019 et début 2020

2. Les passants reviennent plus vite que prévu

En 2021, le premier match des artères européennes documentait l’hémorragie massive de visiteurs, avec des baisses de fréquentation moyenne allant de -35% à -70%. Les acteurs du marché s’attendaient alors à un retour à la normale au plus tôt en 2023. Aux premiers mois de l’année 2022, l’ensemble des rues étudiées affichaient des fréquentations nettement supérieures à celles des premiers mois de 2021 : deux fois et demi de visiteurs en plus à Amsterdam, deux fois plus à Rome et près de deux fois plus également à Londres.

3. Les grandes enseignes exercent leur pouvoir d’attraction Alors que les plus pessimistes annonçaient déjà la fin du commerce physique au lendemain de la pandémie, le retail se porte bien. Les grandes enseignes internationales comme Uniqlo et Ikea s’installent dans d’immenses flagships flambant neufs en plein centre- ville, respectivement à Madrid et à Londres. Ces adresses sont pensées comme de puissants outils marketing. De nouveaux concepts émergent, comme le centre commercial de Gran Vía, WOW Concept, qui propose à ses clients une expérience à mi-chemin entre le monde physique et le monde numérique.

4. Les prix se stabilisent et la vacance commerciale diminue En 2021, les experts de Cushman & Wakefield documentaient des baisses de loyers allant de -5 à -20%, en fonction des rues. Cette année, les prix ne bougent plus, mais la vacance commerciale diminue.

5. Les acteurs économiques s’emparent des sujets de la ville C’est l’une des tendances de fond qui se développe : la plupart des grandes rues sont gérées, au moins partiellement, par des associations d’acteurs privés, qui travaillent en commun avec les autorités de la ville pour améliorer l’espace public et événementialiser les rues. À Paris, Le Comité Champs Élysées a lancé les études pour un projet de réenchantement de l’Avenue. En témoigne également la création à Amsterdam en mars 2022 du BIZ LeidseKoning, ou encore les plans de réaménagements de la New West End Company.

L'étude complète : Le match des artères commerciales européennes est à retrouver par ici.