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Coworking et crise sanitaire : comment les acteurs du secteur se réinventent-ils ?

En réponse aux exigences de cette nouvelle période de pandémie et du Monde d'Après, le marché flexible cherche le juste équilibre entre enjeux financiers et de flexibilité, implantation stratégique et offre de services adéquates. Découvrez comment !

Étude


Un an après le début du premier confinement, Cushman & Wakefield France publie une étude sur les acteurs du coworking face à la crise sanitaire et économique. Dans cette nouvelle publication, le conseil international en immobilier d’entreprise apporte son éclairage sur les questions suivantes : quels comportements adoptent les entreprises en recherche de flexibilité ? Comment les acteurs du coworking et des espaces flexibles se réinventent-ils pour répondre aux exigences nouvelles de cette période de pandémie et du Monde d’après ?

La crise sanitaire et économique qui frappe le Monde et la France depuis mars a privé les entreprises de la visibilité nécessaire pour s’engager dans des projets immobiliers, en changeant profondément leur rapport aux espaces de bureaux. Elles expriment en effet un besoin croissant de flexibiliser leurs modes d’organisation et de travail, et repensent les lieux de travail pour permettre à leurs salariés de travailler depuis une multitude d’endroits différents, selon leurs besoins. Dans ce contexte, la galaxie de ces différents types d’espaces s’élargit, et le rôle du bureau dit « classique » est en train d’évoluer. En parallèle, les solutions d’espaces de travail de type « Plug and Play/Work » sont de plus en plus plébiscitées pour leur rapidité d’aménagement, leurs équipements et services intégrés, et l’agilité de leur durée d’engagement.

Entreprises : des stratégies immobilières globalement orientées vers une économie des postes de travail

Lors du premier confinement, de nombreuses entreprises installées dans des espaces de coworking avaient rapidement eu la possibilité, selon leurs engagements contractuels, de stopper leur contrat, voire de le faire évoluer, pour éviter tout frais supplémentaire ou mieux répondre à un besoin de mobilité des espaces au sein de leur portefeuille.

L’approche des entreprises se tourne aussi vers l’exploration d’une stratégie immobilière à plus long terme. La durée des contrats de prestations de services s’envisage de plus en plus sur une période de 24 mois, dans la perspective d’un rééquilibrage d’intérêts face à l’effort d’une politique tarifaire revue à la baisse, mais également avec la commodité de loyers intégrant l’ensemble des coûts, sans craindre de hausse non prévue.

A l’horizon 2021-2022, le nombre de demandes de ce type devrait augmenter, boosté notamment par la démocratisation du télétravail au sein des entreprises, levier de croissance du coworking et des espaces flexibles. Sur le plus long terme, ces entreprises voudront probablement augmenter la qualité servicielle de leurs bureaux, pour recréer un code de bureaux avec une dimension servicielles des sites, plus tournés vers la convivialité et le « bien-être ».

Acteurs du coworking et du marché flexible : entre attentisme immobilier et stratégie d’attraction clients

Si les entreprises utilisatrices continuent de signer des postes de travail dans des espaces flexibles et de coworking, les acteurs du marché flexible demeurent, quant à eux, plus attentistes dans leurs stratégies d’expansion à court et moyen termes. Le volume des transactions d’espaces flexibles en Ile-de-France a diminué de près de 80%, notamment en ce qui concerne les surfaces de bureaux supérieures à 1 000 m².


> A lire aussi : [Infographie] Espaces flexibles et Coworking - Les chiffres-clé en Île de France des transactions de +1000 m² en 2020


En 2020, l’activité des bureaux flexibles privatifs s’est révélée plus résiliente que les autres branches de la galaxie des espaces flexibles (coworking, espaces événementiels, makerspaces…), avec un nombre de prises à bail plus élevé. Cette situation rend compte d’un changement de configuration dans le paysage du « flexible », où ces bureaux privatifs « plug and play / work » et serviciels correspondent à une réelle demande de la part des utilisateurs finaux, de mixer flexibilité et personnalisation d’un « espace à soi et pour soi ».

Un nombre limité de fermetures d’espaces de coworking ou d’espaces flexibles a été observé et les normes sanitaires mises en place par leurs opérateurs face à la pandémie ont permis le maintien de leur activité. La résilience des entreprises proposant des espaces flexibles varie très fortement d’un acteur à l’autre, selon la nature de l’activité, la taille de la structure entrepreneuriale, la qualité des services mis à disposition, et la valeur intrinsèque des localisations proposé aux clients finaux.

De même, le taux de remplissage des espaces ne découle pas seulement d’un sujet de localisation géographique, mais aussi de la perspicacité de l’offre servicielle, et de l’adéquation des équipements professionnels proposés. En dépit d’une séquence difficile, les acteurs du coworking et des espaces flexibles devraient affirmer leur place singulière, et, in fine, s’imposer dans le paysage immobilier de demain.

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