Étude
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Quelle résilience pour le marché des bureaux en Île-de-France face à la crise sanitaire et économique ?
Dans un contexte vraiment particulier pour les entreprises, Cushman & Wakefield s’interroge sur la résilience des différents marchés tertiaires en Ile-de-France face à la crise sanitaire et économique du Covid 19, et analyse ce marché sous le scope des secteurs d’activités les plus susceptibles d’être économiquement impactés.
A partir de ses bases de données, le service Research de Cushman & Wakefield s’est livré à un examen croisé des transactions de bureaux et de l’impact de la crise sur les secteurs d’activité, ce qui a permis de cartographier le degré d’exposition des marchés tertiaires franciliens.
« Alors que la reprise économique se dessine lentement et en ordre dispersé, il nous semblait important de comprendre comment la crise économique pouvait impacter les différents marchés tertiaires en d’Ile-de-France » explique Magali Marton, Directrice des Etudes de Cushman & Wakefield. « Paris semble plutôt préservé alors que les autres secteurs présentent des profils plus contrastés avec des degrés d’exposition variant de 15% à 65% ».
A l’échelle de l’Ile-de-France, plus de la moitié (53%) des mouvements d’entreprises proviennent de secteurs d’activité plutôt résilients. L’impact du ralentissement économique serait modéré pour un quart des entreprises franciliennes et au contraire plus sévère pour 21% d’entre elles.
Si l’on regarde ces mêmes indicateurs pour les marchés principaux, la palme de la résilience revient à Paris avec 61% de la demande placée au crédit de secteurs d’activité faiblement impactés, puis à la Première Couronne (55%), et au Croissant Ouest (50%).
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